14 novembre 2017
Un rêve
Je suis partie à l'aube du lendemain, ma vie n'était plus tracée.
La route était sinueuse et rude telle les drailles du plateau
qui jalonnent les champs et parquent les troupeaux.
Personne, pas une parole, juste le vent et parfois un
geai qui ricanait en lisière de forêt. Les vaches alanguies
n'ont même pas relevé la tête à mon passage et
ma foulée alerte et cadencée s'est estompée
au crépuscule du jour, disparue soudain ainsi que
l'arc-en-ciel, qui se dilue dans la rosée du matin.
J'ai marché sans réfléchir et j'ai perdu le chemin ;
sans but et sans heure j'ai navigué quelques heures
dans le dédale des sentiers inhospitaliers et hautains.
A l'arrivée de la lune, je me suis retournée, je n'avais
pas bougé, la pluie la lucarne m'avait réveillée.
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