3 septembre 2018
J'ai trop écrit
J'ai trop écrit et mon coeur est meurtri,
tu es parti trouver vers chez toi un abri,
mes papiers déchirés se sont envolés
donnant au vent les mots murmurés.
Dans les profondeurs des eaux noires
plus aucun poisson, plus de mémoire,
seul le fil du pêcheur se balançait
mon coeur s'y est directement accroché,
ravivant les vers à moitié effacés, dilués.
Depuis j'attends, leurres tristes du temps,
les deux moitiés de mon être s'opposant.
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