27 novembre 2018
Au pays des heures
Au pays des heures, les arbres ont des réveils,
ils sonnent à chaque minute pour me tenir
éveillée. J'ai beau me tourner et naviguer sur
le lit du fleuve ralenti, je ne peux m'adonner
aux rêves délicats. Mon chien est le gardien
de la nuit, il veille sur la chandelle allumée,
sans lui je partirai vers le gouffre de l'ennui.
Au pays des heures, la lune n'est qu'un trait
dans le ciel encore lumineux, à peine assombri
et mon café toujours chaud ravive mes envies
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