Je vois une balancelle
d'un vieux rose fané.
Ses pieds sont rongés
Le temps les a usés.
la brise douce de juin
soulève les mêches
de nos cheveux fins.
Nos bras hésitent
à se frôler et nos
sourires sont timides.
Nos pieds battent
La mesure et
La balancelle vogue
au gré de notre envie.
Des cris d'enfants
au loin, se joignent
au grincement ténu
de l'armature écaillée.
Je veux garder ce temps
Et m'endormir doucement
Dans un balancement de
nos regards croisés.
7 juillet 2013
Balancelle
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