6 décembre 2013
Le souffle de la terre
Quand le jour se fait
Quand les âmes s'étirent
Dans l'aube de pourpre et
De sang, j'imagine les sylvains.
A pas feutrés ils vont au cœur
Du monde recueillir les souffles
Des disparus de la nuit. La glaise
Se pare de vert feuillu et moussu
et façonne ses enfants en buvant
Au silence de la poussière volée
Encore un instant comme une
Pause musicale d'un jour sur terre.
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