10 novembre 2017
Le champ d'asphodèles
Comme un lieu où les asphodèles ne meurent jamais
j'aimerais pour un jour parcourir ce champ et regarder
à la loupe ces longues tiges qui cherchent sans
conteste la lumière qu'elles ne connaîtront pas.
Même leurs fleurs blanches deviennent noires
et parsèment le sol humide des contrées infernales
de graines dures et sans attraits. Pourtant elles
sont bien là ces fleurs auprès des âmes errantes
dans le royaume d'Hadès, et il n'ose y toucher.
Gardiennes de mes morts je ne les cueillerai pas,
un jour elles me feront un doux berceau. Ma place
est inscrite en haut à gauche près du fleuve de feu.
Publicité
Publicité
Commentaires