3 mai 2018
Horizon
Dans les nuits opaques je cours à l'infini
pour atteindre à l'aube l'horizon d'Abyssinie
il fuit toujours devant ma course effrénée
à perdre haleine, le réveil en est essoufflé.
J'ouvre les persiennes ajourées et brodées
j'aperçois alors le ciel et sa cohorte de nuées
plongeant dans l'horizon écumant et bruyant.
le soleil a du retard il est à peine scintillant.
Le soir, accoudée à la fenêtre de mes rêves
je scrute l'horizon, il s'approche de la grève,
puis repart tel un cheval haletant au galop,
je ne l'atteins jamais, il a quitté Saint-Malo.
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