20 mai 2018
Le grand départ
Comme un géant aux ailes déployées
il a vogué au dessus de l'océan,
sentant son coeur vibrer à l'approche
du continent. Happé par la poussière
ocre de la terre fertile, il a ouvert
sa chemise pour donner à sa peau
la chaleur désirée. Les yeux fermés
il a compris toutes les leçons qu'il
avait apprises sur ce paradis lointain.
Dans sa main, le sable gris a coulé
il s'est penché vers la poussière fertile,
aux reflets argentés comme l'écume
de la mer des matins nuageux et furieux.
Je lui ai fait signe de la main, il chemine
maintenant, je le sais fier et heureux,
son regard clair parfois tendu vers les cieux.
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