9 mars 2018
Impressions
Le toit de la maison pleure et gémit à chaque saison,
au printemps il se réveille souvent avec le poids
des oiseaux reposés après leur course de retour,
juste en dessous j'écoute leurs bavardages joyeux.
Parfois aussi en avril, quand les petits félins sont
de sortie, le toit est le lit de leurs amours féroces
et les nuits sonts blanches pour les travailleurs,
qui n'en finissent pas de ressasser leur rancoeur.
Puis quand le toit se tait soudain et respire l'air frais
je descends au sous-sol contrôler l'eau parfaite
de la piscine où je compte les tours harmonieux
du père hippocampe qui nourrit ses petits.
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