28 mars 2018
Le sentier
L'été était chaud et poussiéreux,
les galets de la Cèze brûlants
sous nos pieds merveilleux
roulaient l'eau encore ondoyante.
La maison de pierre nous attendait
accueillante et fraiche, tu m'en persuadais.
A regret, j'ai pris le chapeau de paille
tu as soulevé le panier de victuailles
et j'ai quitté la rivière pour prendre le sentier
celui de nos plus belles années
quand ma robe à pois tournoyait
et que tu chantais d'une voix enflammée.
Le sentier ce soir-là m'a paru très pentu,
j'ai pris la main chaude que tu m'as tendue
et nos pas ont reconnu les belles traces,
que laissent au sol les amours fugaces.
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